Aujourd’hui, disposer d’une infrastructure réseau fiable et performante n’est plus un luxe, mais bien une nécessité vitale. De fait, ce vaste écosystème technique interconnectant les multiples composants informatiques d’une structure constitue aujourd’hui le système nerveux indispensable à son bon fonctionnement opérationnel. Sans cette ossature numérique solide destinée à faire transiter les flux d’informations de manière fluide et sécurisée, nulle entreprise ne saurait espérer rester compétitive sur le long terme. Dès lors, concevoir une architecture réseau adaptée, résiliente et évolutive représente un défi stratégique de premier plan que les dirigeants ne peuvent négliger sous peine de sérieux handicaps.
Une infrastructure réseau désigne, dans son acception la plus large, l’écosystème complet de composants matériels et logiciels déployés pour permettre la circulation sécurisée et optimale des données au sein d’une organisation. Son rôle consiste à interconnecter de manière pérenne l’ensemble des ressources informatiques impliquées dans le cycle de vie des flux d’informations numériques, depuis leur création jusqu’à leur exploitation finale en passant par leur stockage et leur traitement.
Concrètement, une telle infrastructure comprend une multitude d’éléments techniques complémentaires : des équipements réseaux (routeurs, commutateurs, pare-feux), des systèmes serveurs centralisant les ressources applicatives et les données stratégiques, des solutions de stockage massives, des postes de travail et terminaux utilisateurs ainsi que de multiples passerelles, logiciels et protocoles.
L’infrastructure réseau forme donc un maillage numérique ubiquitaire destiné à :
On peut schématiquement résumer une infrastructure réseau aux trois premières couches du modèle OSI (Open Systems Interconnection) qui constitue la norme internationale pour les réseaux.
Le LAN (Local Area Network) forme le noyau physique concentré permettant d’interconnecter à très haut débit l’ensemble des ressources numériques essentielles d’un même site géographique. Postes de travail utilisateurs, serveurs hébergeant applications et données métiers, baies de stockage centralisées, équipements d’impression partagés, systèmes de communications unifiées : tous ces composants stratégiques se trouvent maillés au sein d’une même ossature réseau local haut débit.
Reposant généralement sur des technologies câblées performantes telles que l’Ethernet Gigabit ou le Fibre Channel, le LAN bénéficie d’une bande passante élevée et d’une faible latence facilitant les échanges de gros volumes.
Des équipements spécifiques comme les commutateurs et les routeurs assurent le contrôle, la sécurisation et l’optimisation de la circulation des flux au sein de cette infrastructure locale maillée.
Lorsqu’une entreprise s’étend sur plusieurs sites répartis au sein d’une même zone urbaine ou métropolitaine, la mise en place d’un réseau métropolitain ou MAN (Metropolitan Area Network) s’impose. Cette infrastructure de télécommunications à moyenne échelle vient en effet interconnecter les différents réseaux locaux entre eux, permettant ainsi d’étendre considérablement les capacités d’échanges de données à un niveau supérieur.
Le MAN exploite des liaisons dédiées à très haut débit (comme la fibre optique) pour relier entre eux de manière pérenne et sécurisée les différents sites distants d’une même entité, que ce soit des bâtiments séparés ou des campus délocalisés.
Lorsque le déploiement géographique d’une organisation s’étend au-delà du cadre métropolitain pour couvrir plusieurs régions voire pays, la mise en place d’une infrastructure WAN (Wide Area Network) ou réseau étendu devient alors indispensable.
Cette ossature de télécommunications longue distance vient en effet interconnecter sur de très grandes distances les différents réseaux métropolitains disséminés d’une même entité.
Le WAN repose sur des liaisons réseau spécialisées de type MPLS, VLAN ou VPN capables de transporter de manière fiable et sécurisée d’importants volumes de données entre des sites très éloignés.
Des technologies comme le Frame Relay ou l’ATM y sont souvent associées pour optimiser la qualité de service à grande échelle.
Enfin, le GAN (Global Area Network), ou réseau étendu mondial, désigne l’interconnexion à très grande échelle de multiples réseaux distants à travers des liaisons publiques ou privées sur Internet.
À ce titre, on peut même considérer Internet comme un GAN !
Ainsi, la très grande majorité des institutions financières et des sociétés tierces partenaires sont soumises aux nouvelles exigences européennes en matière de résilience cyber des services essentiels. Une extension considérable du périmètre réglementaire qui témoigne de la volonté des autorités communautaires de ne laisser aucun maillon faible dans la chaîne de valeur numérique du secteur financier.
La mise en œuvre et l’exploitation d’une infrastructure réseau performante et résiliente représentent un défi de taille pour les entreprises. De multiples enjeux techniques et organisationnels se posent à toutes les étapes du cycle de vie.
Dès la phase initiale de conception, le dimensionnement optimal des ressources constitue un prérequis incontournable. Il s’agit d’évaluer précisément les besoins présents et futurs en termes de bande passante, de connectivité, de capacités de traitement et de stockage afin de provisionner les composants adéquats.
Par ailleurs, la haute disponibilité représente un impératif pour garantir la continuité des échanges critiques. La mise en œuvre d’une architecture entièrement redondante sur les équipements réseaux stratégiques comme les commutateurs cœurs et les routeurs dorsaux s’impose, de même que des mécanismes de bascule intelligents.
La sécurité constitue évidemment un autre enjeu prépondérant, face à la recrudescence des cybermenaces sophistiquées. L’adoption systématique des dernières normes de sécurité renforcée comme la mise en place de zones de sécurité différenciées devient une nécessité. Sans oublier les indispensables politiques de gestion fine des accès et des droits.
Le monitorage proactif des performances réseau est également très important afin d’anticiper les risques de congestion, de diagnostiquer les goulots d’étranglement et d’assurer une qualité de service optimale en temps réel sur l’ensemble de l’infrastructure.
Enfin, il ne faut pas oublier la pérennité et l’évolutivité sur le long terme. Ainsi, l’infrastructure doit constamment intégrer les nouvelles avancées technologiques et rester compatible avec les derniers standards émergents, tout en permettant une montée en charge souple.
Combinant ressources sur site et services cloud pour bénéficier d’une élasticité optimale et de la réduction des coûts opérationnels. Le recours judicieux au cloud computing public ou privé selon les charges permet d’absorber les pics d’activité tout en conservant un socle interne sécurisé.
Pour profiter des toutes dernières avancées techniques (hauts débits, faible latence, nouvelles fonctionnalités).
Comme les commutateurs, les routeurs, les firewalls et les contrôleurs pour gagner en agilité, flexibilité et résilience. La virtualisation réseau (SDN, NFV) facilite le provisionnement souple et la haute disponibilité.
Avec supervision globale, automatisation des process d’administration et orchestration des ressources pour maximiser l’efficacité opérationnelle.
Pour la conception, le déploiement et la maintenance de tout ou partie du système, en mode traditionnel ou services managés, afin de concentrer les ressources internes sur le cœur de métier.
Ainsi, une infrastructure réseau solide et évolutive représente aujourd’hui un atout stratégique déterminant pour toute entreprise soucieuse d’optimiser sa performance numérique. Véritable colonne vertébrale technique, elle permet d’assurer la continuité et la sécurité des échanges d’informations critiques en son sein, qu’il s’agisse de communications interpersonnelles, de transactions applicatives ou de transferts massifs de données.
À l’heure où le numérique devient la norme, cet investissement dans une ossature réseau performante constitue un levier de compétitivité clé pour pérenniser l’activité. Les prochaines années verront d’ailleurs l’essor des réseaux pilotés par l’intelligence artificielle, promettant une gestion toujours plus automatisée et prédictive de ces infrastructures vitales.
Chez Kincy, notre expertise réside dans la conception et le déploiement d’infrastructures réseau sur-mesure, conjuguant puissance, résilience et évolutivité. Faites confiance à nos ingénieurs certifiés pour bâtir la colonne vertébrale numérique dont votre entreprise a besoin pour se projeter vers un avenir connecté.
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